Histoire du CNFGG

par Gérard Grau et Jean-Pierre Legrand, anciens présidents, secrétaires et trésoriers du CNFGG
Le siège du C.N.F.G.G. est à l’Académie des Sciences, 23, quai de Conti, 75006 Paris
 

À la fin de la guerre de 1914-1918, les académies des pays alliés se préoccupèrent de réorganiser les organismes internationaux de coordination des recherches. Les initiatives les plus marquantes prises alors furent la création de l’Union de géodésie et géophysique internationale (UGGI / IUGG) en novembre 1918 et la mise en place du Conseil international de recherches en juillet 1919, ce dernier devenant en 1931 le Conseil international des unions scientifiques (CIUS / ICSU) qui deviendra en 2018 le Conseil international des sciences (CIS / ISC). C’est à la suite d’une proposition de Charles Lallemand, directeur du nivellement général de la France, que l’UGGI prit naissance, regroupant géodésie et géophysique. Les Associations internationales de géodésie et de sismologie furent alors remplacées par des sections de l’UGGI. De plus, on créa des sections de météorologie, de magnétisme et d’électricité terrestres, d’océanographie physique et de volcanologie.

Charles Lallemand (1857-1938), Directeur du service de nivellement

Les statuts de l’Union géodésique et géophysique internationale adoptés en 1919 stipulaient :  » Un Comité national est constitué dans chacun des pays adhérents [sic] à l’Union. Il est créé sur l’initiative, soit de son Académie nationale, soit de son Conseil national de Recherches […], soit de son Gouvernement. Les Comités nationaux ont pour attributions de faciliter et de coordonner, sur leurs territoires respectifs, l’étude des diverses branches de la Géodésie et de la Géophysique, envisagées principalement au point de vue international. […] Les Comités nationaux désignent les délégués chargés de les représenter aux Assemblées de l’Union. « 

Le Général Ferrié (1868-1932), premier secrétaire général du CNFGG

En conséquence, l’Académie des sciences de Paris, qui avait adhéré à l’UGGI au nom de la France, décida le 1er décembre 1919 de créer une association nommée  » Comité national français de géodésie et géophysique « . Une première liste de membres du Comité fut établie par l’Académie des sciences en attendant que d’autres personnalités scientifiques puissent être désignées par un vote du Comité. Faisaient de droit partie de la liste les académiciens des sections de géographie et navigation, de physique et de minéralogie. Les autres membres étaient délégués par les administrations et sociétés savantes intéressées, ou désignés pour leur compétence particulière. Le premier président du CNFGG était Alfred Lacroix, secrétaire perpétuel de l’Académie ; son premier secrétaire général, le Général Gustave Ferrié.

Le CNFGG ne comportait donc initialement que six sections. La section internationale d’hydrologie scientifique ne fut créée qu’au cours de la réunion de l’Assemblée générale de l’UGGI tenue à Rome en mai 1922,  » sous réserve expresse qu’elle se tirerait d’affaire sans rien coûter à l’Union « . Sa création permettait d’englober la Commission internationale sur les glaciers (CIG), qui avait été créée en 1894, mais dont les activités s’étaient ralenties depuis la guerre. La section française correspondante constituée au sein du CNFGG en novembre 1923.

Le gravimètre Holweck-Lejay (1947) dans son ampoule de verre

Dès sa création, le CNFGG joua un rôle important non seulement sur le plan international, mais aussi sur le plan national. De nombreux programmes scientifiques français étaient élaborés et discutés dans les sections. Ce fut le cas, par exemple, de l’établissement du nouveau réseau magnétique de la France au 1er janvier 1924, de la détermination de la pesanteur dans les différentes régions françaises et dans les Colonies, du projet d’installation d’observatoires de physique du globe à Dakar et à la Martinique, du projet de mesure de la pesanteur en sous-marin selon la méthode de Vening Meinesz, de l’étude du pendule inversé Holweck-Lejay, etc. C’est ainsi également que la section de volcanologie se préoccupa dès sa création de favoriser les observations concernant la Montagne Pelée et le Piton de la Fournaise, efforts qui n’aboutirent que beaucoup plus tard (en 1981) à la mise en route d’un observatoire sur le volcan de la Réunion. L’établissement de ces divers programmes conduisit les membres du Bureau à entreprendre de nombreuses démarches, tant auprès de l’Académie des sciences que du ministère de l’Instruction publique ou de celui des Colonies, afin d’obtenir les crédits nécessaires à leur réalisation.

Vening Meinesz (deuxième à partir de la gauche), vers 1923, à bord d’un sous-marin hollandais à destination des Indes Néerlandaises

Peu de temps après la création du CNFGG, la section de magnétisme et électricité terrestres dirigea la préparation et la publication, en 1924, d’un ouvrage collectif intitulé Traité d’électricités atmosphérique et tellurique. Cette même section de magnétisme et électricité terrestres joua également, au début des années trente, un rôle important dans l’organisation de la participation française à la deuxième Année polaire internationale de 1932-1933. Si les travaux réalisés à cette occasion furent finalement d’ampleur réduite du fait de la crise financière qui sévissait alors dans le monde, ils n’en étaient pas moins importants par la concertation qu’ils avaient requise entre les différents pays développés et par l’emploi de nouveaux moyens d’investigation, comme les radiosondages.

Après que le CNRS eût été créé en 1939, le centre de décision concernant les projets scientifiques se déplaça progressivement vers cet organisme. Ce ne fut cependant pas le cas pour la météorologie, du fait de l’existence de l’Office national de météorologie (ONM) qui assurait déjà depuis près de vingt ans l’élaboration et la conduite des programmes scientifiques dans ce domaine d’étude.

L’activité du Comité national et de ses sections fut très réduite pendant la seconde guerre mondiale, du fait de l’occupation allemande. À la fin de la guerre, l’activité des sections reprit peu à peu.

Le timbre émis en 1988 en l’honneur de Pierre Lejay (1898-1958)

À partir de 1952, la préparation de la participation française à l’Année géophysique internationale (AGI, 1957-1958), coïncidant avec un maximum de taches solaires, fut à l’ordre du jour. Le CNFGG s’était préoccupé dès son Assemblée générale de décembre 1953 de recommander l’attribution de crédits adéquats pour l’acquisition des matériels et la formation des personnels. Toutefois, il n’eut que peu à intervenir dans l’organisation de la recherche, car un Comité spécial, le Comité national français de l’AGI, fut créé à cet effet dans le cadre du CNRS. C’est tout naturellement au Pierre Lejay, alors président du CNFGG, que fut confiée en 1952 la présidence du Comité de l’AGI, le secrétaire général en étant J. Coulomb, alors président de la section de magnétisme. Un Comité central des expéditions scientifiques présidé par Pierre Lejay fut constitué dans le cadre du CNRS de façon à préparer la participation française, un sous-comité antarctique étant confié à Georges Laclavère. Jean Coulomb, Georges Laclavère et Pierre Tardi firent partie du Comité spécial de l’AGI (CSAGI) que le Conseil international des Unions scientifiques créa pour organiser cette vaste entreprise à laquelle participèrent au total soixante-sept pays. Le souci de participer à des programmes internationaux se manifeste encore en 1958 par la création par le CNFGG de l’Association française de séismologie expérimentale, laquelle se livra à des tirs et des observations de sismique avec de nombreux pays voisins.

Le timbre émis en 1998 en l’honneur de Georges Laclavère (1906-1994)

Le succès de l’Année géophysique fut tel qu’il parut opportun de la prolonger par une Année internationale du Soleil calme (1964-1967), pour l’étude de la physique des relations Soleil-Terre. L’organisation de la participation française à cette Année internationale du Soleil calme fut confiée à différents organismes de recherche à qui il revenait de prendre les décisions, et qui avaient accès aux sources de financement public. Cela marque la fin du rôle directeur du CNFGG sur les activités géophysiques françaises.

Le financement des activités propres du CNFGG a par ailleurs évolué de manière significative. Dans les premiers temps de son existence, le Comité recevait une subvention du ministère de l’Instruction publique qui était destinée à lui permettre de publier son compte rendu annuel. Puis, de 1930 à 1939, la Caisse des recherches scientifiques versa une subvention supplémentaire au Comité. À partir de sa création (1939), le CNRS fut chargé d’assurer le versement des deux subventions par l’intermédiaire de l’Académie des sciences. En 1952 et 1953, le ministère de l’Air et le Service hydrographique de la Marine accordèrent des subventions annuelles. Toutefois, en 1958, certaines de ces subventions diminuèrent et, même, furent supprimées. Le Comité dut demander à ses membres une cotisation annuelle à partir de 1966, laquelle permet actuellement de subvenir aux besoins courants du Comité. Il reçoit, d’autre part, des subventions du ministère de la Recherche via le Comité français pour les unions scientifiques (COFUSI) et surtout, depuis 1976, du ministère des Affaires étrangères, qui sont affectées aux voyages nécessités par la participation des membres aux réunions scientifiques internationales.

Ne dirigeant plus la recherche, le Comité n’en reste pas moins très actif en tant que forum où ses membres se rencontrent, font le bilan de leurs travaux et élaborent les recommandations qu’il leur paraît nécessaire de présenter aux autorités. Sa mission actuelle consiste à provoquer et à coordonner les recherches dans son domaine d’action, à assurer la représentation française aux activités de l’UGGI, et à émettre des avis sur les questions scientifiques de son ressort afin de les soumettre aux autorités compétentes. Le recrutement se fait assez largement parmi les personnes qui, possédant une compétence scientifique reconnue, font acte de candidature. Il fut un temps cependant où le nombre des membres de chaque section était strictement limité, encore que les statuts ne l’aient jamais imposé. Cette conception n’a pas prévalu, ce qui fait que le Comité regroupe actuellement la plupart des chercheurs français ayant une spécialité de géodésien ou de géophysicien. Il compte plus de six cents membres, cooptés par l’Assemblée générale sur proposition des sections compétentes. Cependant, la représentation des ingénieurs des services et des entreprises industrielles reste malheureusement assez faible.

Les moyens d’action du CNFGG pour favoriser l’information et la concertation de ses membres sont d’une part les réunions des sections, avec leurs exposés scientifiques, et d’autre part l’Assemblée générale annuelle du Comité, avec les rapports des présidents de section et une importante conférence scientifique. C’est lors de ces Assemblées générales que sont adoptées les recommandations concernant les opérations scientifiques et les structures de la recherche. Le président les porte ensuite à l’attention des ministres et des directeurs des grands établissements de l’État et des institutions internationales.

Les domaines des sections ont évidemment suivi l’évolution des sciences et les modifications du champ couvert par les Associations internationales. En 1965, les sous-sections de triangulation et de gravimétrie de la section de géodésie, qui avaient été créées en 1952, furent rassemblées pour fournir un cadre propice à l’accueil des spécialistes de l’exploitation des satellites artificiels à des fins géodésiques. La section de magnétisme et d’électricité terrestres prit le nom de section de géomagnétisme et d’aéronomie en 1954, afin de suivre l’exemple donné à l’Assemblée générale de l’UGGI de Rome par l’Association internationale correspondante (AIGA/IAGA). À partir de 1971, la section d’hydrologie scientifique prit le nom de section des sciences hydrologiques.

Les réunions scientifiques des sections sont assez fréquemment organisées conjointement par plusieurs d’entre elles. Ainsi, les spécialistes d’une discipline ont-ils l’occasion de rencontrer ceux de la discipline voisine, ce qui élargit leur champ de vision et leur fournit d’utiles comparaisons. Cela est particulièrement utile aux chercheurs qui s’intéressent à un objet terrestre particulier, dont l’étude ne peut être conduite qu’en faisant appel aux ressources de nombreuses spécialités. Cependant, les domaines couverts par les différentes sections étant les mêmes que ceux des Associations internationales, le CNFGG souffre du même défaut que l’UGGI. La frontière avec la géologie, en particulier, est relativement arbitraire. La volcanologie, l’étude de la lithosphère appartiennent à la fois à la géophysique et à la géologie. La sismogenèse fait traditionnellement partie de la sismologie, mais les tectonophysiciens n’ont pas de place au sein de l’Union. De même, il n’existe aucun cadre officiel dans lequel les planétologues puissent se regrouper. Les contacts du CNFGG avec le Comité national de géologie sont donc essentiels au plan national et activement développés. C’est ainsi que, dès 1971, il fut créé un Comité national de géodynamique comprenant des membres désignés de nos deux Comités, afin de favoriser la participation française au projet géodynamique international.

Les phénomènes géophysiques ne connaissent pas les frontières des États. Aussi, la coopération internationale est-elle nécessaire. Le Comité assure la participation française aux Assemblées générales de l’UGGI et des Associations internationales qui en font partie, ainsi qu’aux divers commissions et groupes de travail qui se réunissent à la même occasion. Outre leur contribution aux travaux scientifiques, les délégués envoyés par le Comité sont chargés de veiller avec leurs collègues des autres pays de langue française à la correction des versions françaises de tous les textes officiels de l’Union. Le président du CNFGG représente la France au Conseil de l’UGGI.

Le Comité édite son rapport quadriennal à l’occasion de chacune des Assemblées générales de l’UGGI. Cette publication prend la suite de ce qui s’appelait autrefois Rapport national. Créé en 1966, c’était une compilation, en principe exhaustive, de comptes rendus des travaux exécutés par les Français dans les différents domaines couverts par les sections. Depuis l’Assemblée de Vienne de 1991, ce rapport est rédigé différemment. Il contient des mises au point concernant un nombre limité de sujets. Ainsi obtient-on un panorama, peut-être un peu lacunaire, mais que l’on espère néanmoins équilibré, de la recherche française replacée dans son contexte international.

D’autre part, le Comité attribue depuis 1987 un prix à un étudiant ayant soutenu une thèse de géophysique ou de géodésie lors de l’année écoulée. Ce prix a acquis une grande importance dans nos disciplines, car il apporte une première consécration à de jeunes chercheurs ayant fait un travail novateur et ayant su en exposer les résultats avec clarté.

Dans une association comme le CNFGG, qui rassemble des scientifiques de spécialités aussi diverses, il est essentiel, pour que chacun s’y trouve chez soi, qu’un strict équilibre soit préservé entre les disciplines. C’est dans ce souci que les sujets des conférences scientifiques des assemblées générales du Comité sont choisis, de telle manière qu’ils couvrent tout l’éventail des sujets. De la même façon, le choix du lauréat du prix de thèse et la répartition des subventions de voyage confiées au CNFGG par le ministère des Affaires étrangères sont faits en visant à la plus grande impartialité.

Les statuts du CNFGG, dans leur version adoptée en 1984, prévoient que le renouvellement du Bureau s’effectue l’année qui précède l’Assemblée générale de l’UGGI et que le premier vice-président élu quatre ans auparavant devienne alors automatiquement président pour les quatre années suivantes. Le président sortant reste membre du Bureau pendant encore quatre ans. Ainsi est-on assuré que l’expérience se transmet et que la politique du Comité jouit d’une grande continuité.

D’une façon générale, les membres des Bureaux entrent en fonction en janvier ou février, dès que l’Assemblée générale a approuvé leur nomination. L’astérisque portée après la date de 1923 signifie que nous n’avons pas pu consulter de documents plus anciens que cette date. Jusqu’à l’Assemblée générale de l’UGGI de Grenoble (1975), les sections étaient présentées dans l’ordre suivant : 1. Géodésie ; 2. Sismologie ; 3. Météorologie ; 4. Géomagnétisme /Aéronomie ; 5. Océanographie physique ; 6. Volcanologie ; 7. Hydrologie.

Présidents, Secrétaires Généraux et Trésoriers du CNFGG et de ses sections

Présidents du CNFGG

Secrétaires Généraux

  • Gal Ferrié 1920-1926
  • Gal Georges Perrier 1926-1945
  • Pierre Tardi 1946-1952
  • André Gougenheim 1953-1961
  • L. Cahierre 1962-1969
  • A. Couzy 1970-1977
  • Jean de Beauregard 1978-1989
  • Mme S. Perraut 1990-1997
  • Jean-Pierre Barriot 1998-
  • Jonathan Chenal 2015-2018
  • Pierre Valty 2018-2019
  • Perrine Rouffiac 2019-2021
  • Samuel Nahmani 2021-

Trésoriers

  • L. Cahierre 1962-1969
  • Roland Schlich 1970-2016
  • Marc Schaming 2016-

Présidents, Secrétaires Généraux et Trésoriers de la section 1 – Géodésie

De 1952 à 1965, la section a été subdivisée en deux sous-sections, respectivement de triangulation (1a), et de gravimétrie (1b).

Présidents

  • E. Fichot 1923*- 1932
  • Gal G. Perrier 1934-1946
  • N… 1947-1950
  • P. Jacquinet 1951-1960 (1a) R.P. P. Lejay 1951-1958 (1b)
  • A. Brunel 1961-1965 (1a) J. Goguel 1959-1965 (1b)
  • P. Tardi 1966-1968
  • Jean-Jacques Levallois 1969-1974
  • H.M. Dufour 1975-1984
  • François Barlier 1985-1989
  • André Comolet-Tirman 1990-1992
  • Martine Feissel 1993-1996
  • Claude Boucher 1997-
  • Jean-Pierre Barriot
  • Nicolas Florsch
  • Richard Biancale 2007_2012
  • Françoise Duquenne 2012-2018
  • Marie-Françoise Lalancette 2018-2022
  • Séverine Rosat 2022-

Secrétaires

  • Gal G. Perrier 1923*- 1933
  • P. Tardi 1934-1946
  • G. Laclavère 1947-1950
  • G. Laclavère 1951-1953 (1a)
  • G. Bonifacj 1954-1963 (1a)
  • H.M. Dufour 1964-1965 (1a)
  • Melle S. Coron 1951-1965 (1b)
  • H.M. Dufour 1966-1974
  • J. Rechenmann 1975-1984
  • Claude Boucher 1985-1991
  • Henri Duquenne 1992-1996
  • Jean-Pierre Barriot 1997-???
  • NicolasFlorsch ???
  • Guy Woppelmann ????
  • Sthéphane Durand  2007-2012
  • Muriel LLubes 2012-2022
  • Pierre Exertier 2022-

Présidents et Secrétaires de la section 2 – Sismologie et Physique de l’Intérieur de la Terre

Avant l’Assemblée générale de l’UGGI de Bruxelles (1951), la section portait le nom de section de sismologie (ou séismologie). À partir de 1932 et jusqu’en 1948, les sections de sismologie et de volcanologie ont été réunies sous la présidence d’A. Lacroix.

Présidents

  • G. Bigourdan 1923*-1932
  • A. Lacroix 1932-1948
  • Mme Y. Labrouste 1949-1960
  • L. Migaux 1961-1965
  • J.P. Rothé 1966-1972
  • P. Bernard 1973-1980
  • Pierre Mechler 1981-1984
  • Michel Cara 1985-1988
  • Guy Perrier 1989-1992
  • Anne Deschamps 1993-2015
  • Tony Monfret 2015-

Secrétaires

  • E. Rothé 1923*-1942
  • H. Labrouste 1943-1944
  • J.P. Rothé 1945-1965
  • Mme N. Jobert 1966-1968
  • M. Choudhury 1969-1972
  • J. Aubrat 1973-1980
  • B. Massinon 1981-1984
  • C. Weber 1985-1986
  • Jean-Claude Ruegg 1987-1988
  • Jean-Paul Montagner 1989-1990
  • Hélène Lyon-Caen 1991-1994
  • Denis Andrault 1995-1997
  • Nicole Bethoux 1998-

Présidents et Secrétaires de la section 3 – Volcanologie et Chimie de l’Intérieur de la Terre

Cette section s’appelait Section de volcanologie (ou vulcanologie) jusqu’à l’Assemblée générale de l’UGGI de Moscou (1971).

Présidents

  • A. Lacroix 1923*- 1948
  • A. Michel-Lévy 1949-1955
  • L. Glangeaud 1956-1960
  • B. Gèze 1961-1966
  • P. Bordet 1967-1972
  • J. Goguel 1973-1977
  • Pierre Vincent 1978-1982
  • Michel Treuil 1983-1988
  • Jacques Dubois 1989-1994
  • Jean-Louis Cheminée 1995-2000
  • Patrick Allard 2000-2019
  • Philippe Lesage 2019-

Secrétaires

  • L. Gentil 1923*-1927
  • A. Michel-Lévy 1927-1947
  • B. Gèze 1948-1953
  • P. Bordet 1954-1966
  • Jean-Louis Cheminée 1967-1972
  • M. Girod et J. Varet 1973-1977
  • Nicole Vatin-Pérignon 1978-1982
  • Jean Hernandez 1983-1988
  • Jean-Louis Cheminée 1989-1994
  • Nicole Métrich 1995-2000
  • Pierre Briole 2000-2019
  • Patrick Bachèlery 2019-

Présidents et Secrétaires de la section 4 – Géomagnétisme et Aéronomie

D’abord section de magnétisme et électricité atmosphérique, s’appela ensuite section de magnétisme et électricité terrestres jusqu’à l’Assemblée générale de l’UGGI de Rome (1954).

Présidents

  • D. Berthelot 1923*-1927
  • Gal Ferrié 1928-1932
  • Ch. Maurain 1933-1946
  • J. Coulomb 1947-1955
  • É. Thellier 1956-1960
  • L. Cagniard 1961-1966
  • É. Vassy 1967-1968
  • É. Selzer 1969-1973
  • M. Petit 1974-1979
  • Mme M.L. Chanin 1980-1985
  • M. Blanc 1986-1988
  • M. Menvielle 1989-1995
  • A. Hauchecorne 1996-
  • Erwan Thébault 2021-

Secrétaires

  • É. Mathias 1923-1936
  • M.L. Éblé 1937-1943
  • É. Thellier 1944-1954
  • Mme A. Vassy 1955-1960
  • A. Lebeau 1961-1963
  • G. Weill 1964-1965
  • A. Haubert 1966
  • J.L. Bureau 1967-1969
  • Mme J. Christophe-Glaume 1969
  • J. Meunier 1970-1972
  • J.J. Berthelier 1973-1974
  • Melle F. Rimbert 1975
  • J. Barat 1976-1978
  • Mme M.L. Chanin 1978-1979
  • J. Lavergnat 1980-1982
  • M. Blanc 1983-1985
  • G. Clerc 1986-1988
  • Mme A. Berthelier 1989-1995
  • F. Bertin 1996-

Présidents et Secrétaires de la section 5 – Météorologie et Physique de l’Atmosphère

Section de météorologie jusqu’à l’Assemblée générale de l’UGGI de Toronto (1957).

Présidents

  • H. Deslandres 1923*-1932
  • N… 1933-1937
  • Ch. Maurain 1938-1946
  • A. Viaut 1947-1960
  • J. Roulleau 1961-1963
  • P. Queney 1964-1967
  • J. Bricard 1968-1972
  • J. Bessemoulin 1973-1976
  • G. Soulage 1977-1980
  • A. Villevieille 1981-1990
  • P. de Félice 1991-1994
  • J.L. Fellous 1995-
  • Andrea Flossmann

Secrétaires

  • A. Baldit 1923*-1929
  • Gal Delcambre 1930
  • L. Gain 1930-1938
  • J. Sanson 1939-1946
  • R. Arléry 1947-1968
  • J. Pradel 1969-1970
  • J. Blanchet 1971-1972
  • P.Y. Turpin 1973-1976
  • Mme D. Cruette 1977-1983
  • Melle H.L. Pham 1984-1991
  • P. Aimedieu 1992-1996
  • S. Janicot 1997-

Présidents et Secrétaires de la section 6 – Sciences Hydrologiques

Appelée section d’hydrologie scientifique à sa création en 1923, la section a pris son nom actuel à l’Assemblée de Moscou (1971).

Présidents

  • A. Rateau 1923-1929
  • E.A. Martel 1930-1938
  • F. Diénert 1939-1948
  • A. Coutagne 1949-1951
  • J. Aubert 1952-1960
  • A. Vibert 1961-1965
  • M. Gosselin 1966-1968
  • H. Schoeller 1969-1971
  • L. Serra 1972-1976
  • G. Castany 1977-1980
  • M. Roche 1981-1989
  • P. Hubert 1990-1997
  • J.C. Olivry 1998-
  •  
  • Sandra Bardin 2023-

Secrétaires

  • A. Genthial 1923-1929
  • J. Aubert 1930
  • A. Guillerd 1931-1937
  • A. Vibert 1938-1945
  • A. Le Strat 1946-1951
  • L. Serra 1952-1971
  • M. Roche 1972-1980
  • J. Sircoulon 1981-

Présidents et Secrétaires de la section 7 – Sciences Physiques de l’Océan

Section d’océanographie physique jusqu’à l’Assemblée générale de Zurich (1967).

Présidents

  • M. Rollet de l’Isle 1923*-1929
  • E. Fichot 1930-1939
  • D. Cot 1939-1945 par interim
  • D. Cot 1945-1959
  • J. Rouch 1960-1963
  • A. Gougenheim 1964-1970
  • H. Lacombe 1971-1976
  • M. Eyriès 1977-1980
  • J. Bourgoin 1981-1984
  • B. Saint-Guily 1985-1988
  • Marc Crépon 1989-
  • Alain Colin de Verdière
  • Pierre Testor 2022-

Secrétaires

  • A. Berget 1923*-1925
  • C. Vallaux 1926-1934
  • D. Cot 1934-1935
  • L. Pélissier 1936-1950
  • A. Gougenheim 1951-1953
  • G. Châtel 1954-1955
  • H. Lacombe 1956-1963
  • G. Peluchon 1964-1965
  • J. Bourgoin 1966-1980
  • F. Madelain 1981-1986
  • F. Gérard 1987-1989
  • B. Schrumpf 1990-1995
  • L. Mortier 1996-
  •  

Présidents et Secrétaires de la section 8

Présidents

  • Etienne Berthier

Les Auteurs:

Document initial:

  • Gérard Grau, Institut Océnographique, 195 Rue Saint Jacques, 75005 Paris
  • Jean Pierre Legrand, 3 bis rue des Glycines, 92700 Colombes.

Mises à jour

  • Pierre Briole, Centre national de la recherche scientifique, École normale supérieure, Paris